Enfin, le coup d’envoi du pro Zarzis – avec 50.000 postes d’emploi

Le projet s’étale sur 717 ha au total. Son coût atteindrait environ deux milliards de dinars et procurera 50.000 postes d’emploi. Le financement sera assuré, entre dons et crédits, par la Banque européenne d’investissement (B.E.I), la Banque africaine de développement (B.A.D) et d’autres organismes financiers nationaux et étrangers.


 

jet, tant attendu, à Zarzis et baptisé «Le village économique» sera donné au mois de mars 2021, c’est-à-dire dans quelques jours. Les préparatifs vont bon train. Les formalités administratives seraient à jour. Les bureaux d’études internationaux concernés ont achevé leurs travaux et la direction générale des ressources en eaux a donné son accord.

C’est un projet grandiose qui s’étale sur 717 ha au total. Son coût atteindrait environ deux milliards de dinars et procurera 50.000 postes d’emploi. Le financement sera assuré, entre dons et crédits, par la Banque européenne d’investissement (B.E.I), la Banque africaine de développement (B.A.D) et d’autres organismes financiers nationaux et étrangers. Ce village comporte quatre grandes parcelles. Un terrain de 200 ha pour la zone logistique. 230 ha pour la zone industrielle, 143 ha pour les administrations et les espaces verts et 144 ha réservés aux services vitaux : universités, centres médicaux, institutions financières, commerciales, touristiques et foncières, restaurants…

Il s’agit ainsi d’un grand projet multidisciplinaire qui permettra non seulement au Sud-Est, mais à la Tunisie de s’ouvrir sur des horizons meilleurs comme la Libye, l’Algérie et l’Afrique sub-saharienne.

Et, pour rendre à César ce qui appartient à César, il faut dire que le mérite revient en premier lieu à M. Chaouki Fria, PDG du Parc des activités économiques de Zarzis, d’un côté, et  Salem Labiadh, député à l’ARP, de l’autre.

Ils ont bien lutté, multiplié les pérégrinations et les contacts sans répit et jusqu’au bout. Ce rêve aurait pu devenir réalité bien avant cette date si les députés de la région et les maires avaient travaillé main dans la main.

Le ministère du Transport, sous pression, paraît-il, aurait pu faciliter la tâche parce que le port commercial de Zarzis fonctionne presque toujours en veilleuse, sans aucun doute.

Mais quoi qu’il en soit, on ne peut que saluer ce projet d’envergure et dire mieux vaut tard que jamais.

source :  Lapresse

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